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Abbaye de Saint-Vivant de Vergy

Curtil-Vergy (FR)

Abbaye de Cluny

Vivant

Fondé en 890 , dissout en 1790

fesc_logo Created with Sketch. Clunisien de 1095 jusqu'en 1790

Ouvert à la visite : oui

Un édifice grandiose !

L'ampleur du site et les efforts de restauration en cours rendent cette visite fascinante. Pour davantage d'informations, contactez directement l'association Saint-Vivant, qui en assure la sauvegarde et la promotion.

La mairie de Curtil-Vergy et les offices de tourisme de Gevrey-Chambertin et Nuits-Saint-Georges vous aideront à préparer votre passage dans la région.

L‘abbaye des grands crus

C’est après un long parcours, au départ de la Vendée, en passant par l’Auvergne et la Comté, fuyant les invasions et les pillages, que les reliques de saint Vivant arrivent, vers 900, sur l’éperon rocheux de Vergy, qui domine l’ensemble des Hautes-Côtes. Une église y est alors érigée pour les abriter et un monastère pour accueillir une communauté.

Le chemin menant à l'abbaye de Saint-Vivant de Curtil-Vergy

En l'an Mil, Saint-Vivant est confiée à l'abbé de Saint-Bénigne de Dijon, Guillaume de Volpiano, qui vient de Cluny, afin d'être réformée par ses soins. L’établissement compte alors 30 moines. Mais c'est entre 1095 et 1099 qu’il est formellement donné à Cluny. L’importance des archives domaniales qui nous sont parvenues en reflètent la prospérité foncière : les moines s’occupent des vignes, les aménagent, les développent. Parallèlement, ils exploitent de grands domaines forestiers, qui constituent une grande part de leurs revenus.

L'abbaye de Saint-Vivant

Le monastère médiéval connaît un grand chantier de reconstruction à partir de 1772, date à laquelle il est entièrement démoli pour être relevé à la mode de l'époque, selon les plans de l'architecte Jean-Antoine Caristie. En 1796, le monastère est racheté par Antoine Mollerat, maître de forges à Pellerey, qui fait démolir les parties bâties, sauf l'église prieurale.

Le cellier de l'abbaye de Saint-Vivant de Curtil-Vergy