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Prieuré St-Jean-Baptiste de Saint-Mamert

Saint-Mamert (FR)

Abbaye de Cluny

Jean-Baptiste, Marie-Madeleine

fesc_logo Created with Sketch. Clunisien de 1095 jusqu'en 1790

Ouvert à la visite : oui

Des efforts de sauvegarde dès le début du XIXe siècle

L’église Saint-Jean-Baptiste est ouverte toute l’année. Contactez la mairie de Saint-Mamert pour les informations relatives à sa visite.

Une présence monastique discrète

Dans la vallée de la Grosne orientale, qui relie le Haut-Beaujolais au Clunisois et au Mâconnais, l’église du petit prieuré de Saint- Mamert a été édifiée à la fin du XIe s., en intégrant une chapelle primitive. Le diplôme d’Urbain II cite l’église de « Saint-Mammes » en 1095. Avant le 11 juillet 1105, l’abbé de Cluny Hugues de Semur se rend sur les lieux et place l’église sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. On sait que le 20 septembre 1134, trois moines occupent le prieuré : Gervais, Guy et Etienne. Après 1259, il ne semble plus y en avoir ; le prieuré n’est plus mentionné dans les ordres de visite. C’est alors le sacristain de l’abbaye de Cluny qui, jusqu’à la Révolution, entretient un vicaire perpétuel soumis à l’agrément de l’évêque. Les bâtiments du prieuré ruiné sont vendus au seigneur de Saint-Mamert, propriétaire du château de Saint-Julien, au milieu du XVIIe s.

L'église de Saint-Mamert

Un petit bijou d’église romane

Les bâtiments claustraux du prieuré ont été remaniés à la fin du XVIIe s. pour abriter le presbytère, distribué sur deux grandes pièces. Ils sont aujourd’hui propriété privée. Quant à l’église, elle date de la fin du XIe - début XIIe s., la nef exceptée - vraisemblablement reconstruite au début du XVIe s. – ainsi que le porche, hors œuvre. Le chœur, aux voûtes en plein cintre et aux arcs brisés, présente trois absides et de nombreuses baies lui donnant une pleine lumière ; il supporte un clocher carré trapu à base rectangulaire dont les quatre côtés sont percés de baies géminées en plein cintre.

L'église de Saint-Mamert, vue du chevet

Son autel majeur était constitué d’une table en albâtre porté par cinq colonnettes à base sculptée et à chapiteaux non décorés. A la suite d’un déplacement fatal, il se brisa ; on le reconstitua avec trois colonnettes d’origine et deux rapportées, ainsi que la table.