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Prieuré Saint-Martin de Layrac

Layrac (FR)

Abbaye de Cluny

Martin, Paul, Pierre

Fondé en 1062 , dissout en 1790

fesc_logo Created with Sketch. Clunisien de 1040 jusqu'en 1790

Ouvert à la visite : oui

Un chef d'oeuvre du XIIe siècle

L'église est ouverte à la visite. L'été, des découvertes guidées sont organisées et peuvent l'être sur demande le reste de l'année. L'office de tourisme de Layrac est à votre disposition pour organiser votre visite de la ville et de la région.

Pour davantage de renseignements sur la commune, rapprochez vous de la mairie de Layrac.

Un héritage prégnant

Layrac se développe sur le site d'une villa gallo-romaine occupé très tôt par un centre urbain. C'est au cours du XIe siècle que le domaine est intégré par étapes successives dans le patrimoine foncier de l'abbaye de Cluny : en 1062, une donation est enregistrée, qui est entérinée le 10 novembre 1064. Cette possession est confirmée par bulle papale en 1096. Les moines de Cluny y fondent un monastère vers 1062, qu'ils placent sous le patronage de saint Martin et de saint Pierre et saint Paul. L'église est consacrée le 7 mai 1096 par le pape Urbain II (ancien moine clunisien), qui arrive de Clermont où il a prêché la première croisade. En quelques décennies se constitue ainsi un monastère qui au cours de son histoire accueille des hôtes illustres : la reine de Navarre, Jeanne d'Albert, le 15 janvier 1572 ; Henri IV, le 16 août 1576... Layrac est à cette époque une place forte du protestantisme en Agenais depuis 1560. C'est pourquoi ses fortifications sont démantelées sur ordre de Louis XIII en 1621. De 1629 à 1631, années de peste et de disette, Layrac prend un nouvel essor jusqu'à la fin du XIXe siècle. En 1714, malgré la réforme de l'ordre de Saint-Benoît, les moines de Layrac décident de conserver la règle antique, dite de "l'ancienne observance". Ils tiennent cette position jusqu'au 9 avril 1729, date à laquelle ils cèdent aux pressions. De 1740 à 1750, le prieuré est reconstruit pour la seconde fois, dans un style classique, et se dote d'une riche bibliothèque et de jardins à la française. C'est l'édifice toujours visible aujourd'hui. Le 13 février 1790, l'Assemblée nationale constituante supprime par décret les ordres religieux réguliers ; une semaine plus tard, les moines sont expulsés de Layrac. Tous leurs biens sont vendus.

L'église et le prieuré Saint-Martin de Layrac

Un chef d'oeuvre de l'art roman

Son portail majestueux signale l'entrée de cet édifice bâti autour d'une nef à vaisseau unique d'une largeur étonnante.

Le clocher de l'église paroissiale Notre-Dame, détruite à la Révolution

Des vestiges de mosaïques sont encore visibles dans le pavement. Elles illustrent la scène biblique de Samson terrassant le lion. De nombreux chapiteaux sculptés ornent les piliers. Le chœur est coiffé d'une coupole de dix mètres de diamètre et une ample abside percée de neuf fenêtres clôt le sanctuaire.

La coupole de l'église Saint-Martin de Layrac