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Prieuré St-Vincent de Mont-Saint-Vincent

Mont-Saint-Vincent (FR)

Abbaye de Cluny

Vincent

Fondé en 988 , dissout en 1506

fesc_logo Created with Sketch. Clunisien de 988 jusqu'en 1506

Ouvert à la visite : oui

Une nef à l’architecture rare

Le site est ouvert toute l’année. Pour préparer votre venue et découvrir le site et sa région, vous pouvez vous renseigner auprès de l’office de tourisme de Montceau-les-Mines

Un prieuré haut perché

L’église de Mont-Saint-Vincent est au cœur d’un prieuré dépendant de Cluny dès 988, soit quelques décennies seulement après sa fondation ! C’est entre 1080 et 1120 que l’église prieurale est reconstruite, sur le belvédère granitique culminant à plus de six cent mètres, dominant les monts du Charolais et permettant d’embrasser du regard la chaîne du Mont-Blanc et celle du Puy-de-Dôme. Le monastère, qui rayonne sur toute la région, bénéficie d’une grande renommée. Elle a sans doute pour origine un fragment de la Croix ayant été donné aux moines. En outre, le prieuré devient très rapidement un important lieu de pèlerinage consacré aux trois Marie : Marie-Salomée, Marie-Jacobée, Marie-Madeleine. Un bourg, qui devient le siège d’une baronnie, se développe à ses portes, avec son château et ses fortifications. Les moines de Cluny quittent définitivement le prieuré en 1506, après plus de cinq siècles de présence, et l’église prieurale est transformée en paroisse.

L'église de Mont-Saint-Vincent

Un site d’histoire et de flânerie !

Bien qu’elle ait été fortement remaniée au cours du temps, l’église Saint-Vincent, orpheline de son clocher depuis la Révolution, date pour l’essentiel de la fin du Xe s. : précédée d’un porche, sa nef est flanquée de bas-côtés et se termine par un transept saillant et une abside en hémicycle avec, au nord, une absidiole romane et, au sud, une sacristie plus récente. Sa grande originalité est que sa nef principale à voûte en berceaux transversaux repose sur des doubleaux en plein-cintre à double rouleau : on ne trouve de rares exemples de ce procédé qu’en France, notamment dans l’abbatiale de Tournus. Du château fort subsistent des remparts et les chemins de ronde qui ceinturent le village, partant du grand belvédère, unique ! Le bourg a conservé un charme certain, avec entre autres son grenier à sel, restauré en 1662 et abritant aujourd’hui le musée Jean-Régnier, et sa maison du bailli, du XVIe s., reconnaissable à sa porte toscane de 1735 ainsi que sa tour dite « de l’assommoir », d’où, dit-on, étaient poussés les huguenots de Montcenis durant les guerres de Religion !

Le chevet de l'église de Mont-Saint-Vincent